Malgré mes séjours réguliers en Bretagne depuis l’enfance, j’ai découvert il y a peu une gourmandise qui m’avait échappé : le fondant baulois. C’est un gâteau au chocolat, fondant et mi-cuit en son cœur. Il est typique de la Baule et de la Bretagne grâce à la présence de beurre demi-sel et de caramel au beurre salé. Vous visualisez un peu l’ampleur de cette pâtisserie ?
Quand j’en ai goûté une part, j’ai trouvé une forte ressemblance avec mon 200. Un gâteau tellement fondant qu’il se mange à la cuillère et ne se coupe pas à la fourchette à pâtisserie. Une pointe de farine est quand même là pour la texture.
Pour le préparer, c’est assez classique pour un gâteau au chocolat. On commence par battre pendant de longues minutes les œufs avec la cassonade. J’ai obtenu une mousse incroyablement expansée ! Pendant ce temps, il faut faire fondre le chocolat à pâtisser (noir) avec le beurre demi-sel. Ensuite, on y ajoute le délicieux caramel au beurre salé (la dose de sucre est réduite pour compenser sa présence) et on mélange les 2 préparations. Enfin on tamise la farine et on mélange une dernière fois avant de garnir le moule.
Le moule, justement. J’ai privilégié un moule à fond amovible. Le mien fait 18 cm ce qui est le diamètre parfait pour avoir un fondant baulois bien épais. Ensuite, la cuisson se fait en 2 étapes : quelques minutes à four très chaud, puis plus longuement à four doux. Et là, on le voit gonfler, gonfler… Jusqu’à donner un gâteau très épais et dodu mais léger et aérien.
Pour rester dans la touche bretonne, j’ai utilisé de la farine de sarrasin pour le réaliser. Ca en fait ainsi un fondant baulois sans gluten. C’est subtil, et pourtant ça se sent un peu, et j’aime beaucoup cette petite originalité qui rappelle les origines bretonnes du gâteau.
Il faut hélas attendre son tiédissement puis le faire refroidir complètement au réfrigérateur avant de tenter de le démouler, ce qui peut se faire après 4 (longues) heures. Mais le résultat le vaut largement !
